Fight Club est un film comme il n’y en a que trop peu. Les acteurs et le réalisateur nous plongent dans un univers que nous ne contrôlons pas et c’est un vrai plaisir.
Affiche promotionnelle du film Fight Club réalisé par David Fincher, produit par Art Linson et distribué par 20th Century Fox
Les héros montent un club de combat de rue, le but est simplement de frapper pour se défouler et quand l’adversaire le demande le combat cesse immédiatement.
Le narrateur, interprété par Edward Norton, est un personnage sans identité définie. C’est un homme qui avance dans la trentaine et qui vit seul. Il est expert en assurances, plus spécifiquement dans les accidents de voitures.
Le problème qu’il rencontre c’est qu’il est insomniaque et veut absolument fuir son existence morose. Son médecin ne veut bien sûr pas lui prescrire de somnifères et lui propose de soulager son état en allant discuter dans des groupes de soutiens. Pour tester, il se rendre dans un groupe de victimes du cancer des testicules et il se rend compte qu’en se faisant passer pour ce qu’il n’est pas, il arrive à retrouver le sommeil.
Il va finir par aimer faire ça et va continuer tous les jours. Jusqu’au moment où il rencontre une jeune femme qui fait la même chose que lui. Les mettants mal à l’aise l’un et l’autre, ils se mettent d’accord pour fréquenter des groupes différents.
Il finira par y faire la connaissance d’un dénommé Tyler Durden, interprété par Brad Pitt, un commerçant de savon. Tyler emmène par la suite le narrateur dans une maison délabrée où il a élu domicile et où le narrateur emménagera. A la suite de divers évènements que vous verrez en regardant le film, Tyler et le narrateur vont créer le Fight Club, un groupe composé uniquement d’hommes, dont le but sont des combats ultra-violents ayant lieu dans les sous-sols d’un bar.
Ce film est incontournable, l’univers est à la fois noir et effrayant mais complètement irrésistible, certaines répliques sont devenues cultes et le premier visionnage nous saisit complètement. Fight Club est l’un de ces films qui nous dévoile d’autres éléments au second ou troisième visionnage, une mine de détails cachés.
Le film est un emboîtement de choses folles, on peut voir le héros du film plonger dans un univers qui n’est pas le sien au départ. On assiste démuni à sa débâcle à sa séparation d’avec la société à laquelle il appartenait pour finalement sombrer dans la folie pure.
Le film est une merveille mais en réalité la première fois on ne voit qu’une partie du film, il faut le regarder plusieurs fois pour tout comprendre et c’est avec plaisir qu’on se livre à cet exercice, les répliques, les postures des personnages, l’ambiance du film, tout est génial.