Le Cas 39 fait partie de ces films qui chamboulent vos idées reçues et votre perception du bien et du mal. En ayant pour personnages principaux une petite fille maltraitée et une assistante sociale pleine de bonté qui souhaite faire de son mieux pour l’aider, ce film ne nous prépare pas à l’horreur du scénario qui s’ensuit.
Affiche promotionnelle du film Le Cas 39 réalisé par Christian Alvart et produit par Paramount Pictures
Emily est une jeune assistante sociale qui a pour mission de traiter les dossiers familiaux les plus difficiles. Un jour, elle se trouve chargée du dossier de la petite Lilith (interprétée par Jodelle Ferland, jeune actrice très charmante). Emily est persuadée qu’elle est maltraitée par ses parents. Un jour, elle intervient alors que les parents de la petite fille tentaient de la tuer.
Malgré leurs avertissements, Emily décide d’accueillir la fillette chez elle, tandis que les parents sont entendus par les services sociaux. Mais très vite, sa vie va tourner au cauchemar et la jeune femme va comprendre les raisons pour lesquelles les parents de Lilith tentaient par tous les moyens de se débarrasser de leur fille…
Le cas 39 est un film qui a pour thème central l’opposition entre l’innocence et le vice, entre la beauté et la laideur. Derrière l’apparence innocente d’une petite fille se cache en vérité un être démoniaque et pervers. Malgré sa bonne volonté, Emily devra se soumettre à l’évidence : l’innocence apparente de Lilith cache en vérité une malédiction démoniaque.
Le cas 39 fait partie de ces films qui traitent de l’enfance d’un point de vue opposé à l’image que l’on en a bien souvent.
A l’instar de grands classiques comme l’Exorciste, La Malédiction ou encore le Village des Damnés, ici l’enfance n’est qu’un masque d’innocence qui a pour fonction de cacher les plus terribles des êtres démoniaques.