La base de données relationnelle est l’un des meilleurs systèmes de gestion de données informatiques. Parmi les multitudes de bases de données existantes, sa particularité réside dans la relation entre les données qui y sont stockées.

Une base de données relationnelle, par exemple celle d’Oracle, permet de gérer et d’analyser des données à partir d’une relation. Elles constituent des tables qui permettent de les interpréter  facilement de différentes manières.

Qu’est-ce qu’une base de données relationnelle ?

Avant d’en dire plus sur la base de données relationnelle, rappelons d’abord en quoi consiste une base de données. Il s’agit d’un ensemble d’informations enregistrées sur un support de stockage informatique. Ces informations, ou datas, sont organisées de manière à pouvoir s’en servir plus facilement. Il peut être question de données personnelles sur une personne, de textes, de nombres ou encore d’images. En informatique, il existe une grande variété de bases de données, selon le système d’organisation qu’elles utilisent. La base de données relationnelle est l’une d’entre elles.

Il s’agit donc d’un ensemble d’enregistrements qui sont reliés entre eux. En d’autres termes, c’est un système de gestion de bases de données (SGBD) basé sur la relation. Cette relation est, en fait, l’ensemble d’une série de données de mêmes catégories. Autrement dit, ces entités appelées tuples ont une valeur qui correspond à des attributs pour former ensuite un schéma relationnel. Les schémas de relations sont présentés dans une table  pour afficher les valeurs de manière concise. Une base de données relationnelle est donc constituée par des tables qui présentent des relations entre elles.

Comment ça fonctionne ?

Le système de gestion de base de données relationnelle (SGBDR), comme toute database, est une base de données tabulaire. Elle est constituée de lignes et de colonnes pour indexer les informations. Dans le cas du SGBDR, les lignes correspondent à un produit ou une personne spécifique, tandis que les colonnes énumèrent les attributs qui y correspondent.

Afin de lire,  écrire, modifier ou supprimer des données, les utilisateurs doivent utiliser un langage de base de données. Il s’agit d’une interface qui servira à définir la structure des données, les autorisations, les conditions d’intégrité, les transactions et les vues. L’API (interface de programmation d’application) pour une base de données relationnelle est le SQL (Structured Query Language).

Pour formuler une requête dans la database, il faut donc programmer une commande SQL. Ces commandes sont basées sur le type d’information enregistrée : Table pour la relation,  Column pour les attributs et Row pour les tuples.

La clé, la normalisation et la jointure

Pour trouver un produit ou une personne, il faut se référer à la clé. Une clé est un groupement d’attributs qui permet d’identifier un ensemble de données. Toutefois, selon l’utilité des attributs regroupés dans une clé, il en existe plusieurs types.

La super-clé est l’ensemble des attributs qui permet d’identifier un tuple, mais pas de façon unique. Les clés candidates constituent les plus petits sous-ensembles de données capables d’identifier un tuple. La clé candidate primaire correspond à une séquence d’enregistrement dans une table, tandis que la clé candidate étrangère établit une relation avec celle d’une autre table.

La normalisation consiste à stocker les données dans différentes tables pour éviter la redondance des informations. Cette fonctionnalité facilite le traitement des données. Cela risquerait alors de séparer certains enregistrements qui devraient être stockés ensemble, d’où la nécessité d’une jointure.

Une jointure, ou JOIN, permet d’interroger plusieurs tables en même temps. En fonction de la commande SQL exécutée, les résultats peuvent alors être combinés.

La base de données relationnelle par rapport aux autres

Il est important de rappeler que chaque type de base de données s’organise d’une manière différente. Pour vous en donner une idée, parlons d’abord de la base de données orientée objets. C’est une database qui permet de stocker les données sous forme d’objet. À la différence du modèle relationnel, deux objets ayant les mêmes attributs peuvent avoir des ID différents. En d’autres termes, il n’existe pas de clé primaire dans une base de données orientée objets. Par ailleurs, le langage utilisé ici est le Object Query Language (OQL), proposant un affichage des résultats différent.

La base de données relationnel-objet, est un point de ralliement entre les deux. Elle prend donc en charge plus de données que la base de données relationnelle grâce à des constructeurs. Ainsi, il est possible de créer de nouvelles fonctions pour traiter les données complexes. Enfin, la base de données orientée documents est conçue pour stocker les plus larges données.

Le principal inconvénient de la base de données relationnelle réside dans la segmentation et l’affichage des données. Ce qui est considéré comme sa particularité peut engendrer d’autres difficultés, comme des relations complexes ou des résultats moins concluants.

Néanmoins, le SGBDR reste largement celui le plus utilisé sur le marché. La structuration des données et l’absence des redondances facilitent le traitement des informations.